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Ma conficulture
19 janvier 2012

le lac des cygnes

 

C'est la grande surprise le l'année !

Un soir, Maxime me ramène une place pour le soir même pour le ballet célèbre nommé "le lac des cygnes"! Je n'allais pas gâcher cette place ni cette occasion d'aller voir non seulement un ballet (1ère fois) mais en plus un grand classique !

lacdescygnes04francettelevieux

Me voici donc propulsée au 3ème rang (si si !) d'une salle comble (même les strapontins étaient pris) !

La musique commence...c'est comme si elle soulevait le coeur...Plongés dans le noir, les spectateurs font silence et attendent...impatience, curiosité et interrogation...La musique s'intensifie, les coeurs palpitent car le lourd rideau rouge, c'est sûr, va s'ouvrir au prochain coup de cymbale ! Mais...non ! pas tout de suite ! La musique doit encore envelopper la salle et marquer l'atmosphère...attente, et toujours interrogation car ce temps nous parait long.

Puis le rideau s'ouvre sur plusieurs couples de danseurs en habits chatoyants, des couleurs gaies et délicates qui font plaisir à l'oeil, des jupes virevoltantes et si légères...

Les danseurs évoluent avec une grâce telle qu'ils nous feraient douter de la loi de l'apesanteur...Le millimétrage des gestes éfare : le corps de ballet (je crois qu'on dit comme ça) comptait 25 danseuses (les cygnes blancs) et toutes au millième de seconde près était dans la même posture, la même inclinaison du bras ou de la jambe ! Effarant ! Et en même temps c'est ce qui fait tout le spectacle, c'est ce qui fait que l'histoire devient compréhensible juste par les gestes.

D'où je me trouvais, au 3ème rang, je pouvais en plus observer les expressions des danseurs qui vivaient véritablement leurs mouvements. J'ai aussi observé la musculature impressionnante des messieurs qui malgré la densité de leurs muscles retombent au sol aussi légèrement qu'une plume après un saut (je n'ai aucune idée des noms des sauts).

Je me suis régalée des costumes : colorés, vaporeux, soyeux, virevoltant, fins, minutieux et représentatifs. (je n'ai pu m'empêcher d'imaginer comment ils étaient cousu!). Je me suis régalé de la musique qui sait si bien raconter. J'ai aussi aimé les décor délicat mais imposants, assez épurés mais indispensables au spectacle. J'ai été impressionnée par la fin, où Sigfried décide de suivre Odette dans la mort en se laissant emporter par les flots représentés par une immense vague de soie noire soulevée par un souffle invisible qui imite à merveille la montée des eaux emportant les deux amoureux.

Je ne sais pas si c'est ainsi dans tous les ballets, mais j'ai cru remarquer que les rôles des hommes sont moins "dansés" que ceux des dames...Siegfried faisait beaucoup de marche certes mais il n'a eu que de très courts solo et quand il dansait en duo, c'était, avais-je l'impression, juste pour porter sa partenaire.

Bref, un merveilleux spectacle de 2h30 (tout de même) que j'ai eu la chance d'apprécier à Brest.

précisions provenant de : le quartz :

Le lac des cygnes,

OPERA NATIONAL TCHAÏKOVSKI DE PERM
Ballet en 3 actes

Chorégraphie Natalia Makarova
D’après Marius Petipa et Lev Ivanov

Musique
Piotr Ilytch Tchaïkovski
Riccardo Drigo

Livret
Vladimir Begitchev et Vladimir Geltze


Le Lac des Cygnes est le ballet le plus célèbre du répertoire. Le voici représenté sur le grand plateau du Quartz par les danseurs et ballerines russes du réputé Opéra National de Perm.

Cette œuvre hyper romantique, empreinte de toute la nostalgie torturée de la musique de Tchaïkovski, est passée à la postérité grâce au travail de Marius Petipa et de Lev Ivanov.
Monument d’équilibre chorégraphique qui a ouvert la route aux grands ballets symphoniques, ce grand poème lyrique qui se combine aux fastes du divertissement folklorique du troisième acte, figure au répertoire des plus grandes compagnies internationales.
Il a ému, ébloui des générations de spectateurs.

Natalia Makarova a fait ses classes au Kirov Ballet puis au Ballet Marinsky avant de passer à l'Ouest le 4 décembre 70 pour rejoindre l'American Ballet. Elle intègre ensuite le Royal Ballet où elle interpréta tous les grands rôles d'étoile du répertoire classique.
Miss Makarova a été la première artiste exilée à revenir en Russie pour danser après 19 ans d'absence et a été invitée la saison dernière par l'Opéra de Perm pour donner sa propre version du Lac des Cygnes.

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